ÉCART PRODUCTION

Philippe Jacq Kurtz’s Monologue

2 DVDPJ600Trois vidĂ©os et une seule actrice : Isabelle Albuquerque en errance dans la ville, le regard au cĹ“ur des tĂ©nèbres. On reconnaĂ®t les lieux maintes fois reprĂ©sentĂ©s au cinĂ©ma et le texte sublime du colonel Kurtz dans Apocalypse Now de Francis Ford Coppola,interprĂ©tĂ© par Marlon Brando. Mais Los Angeles a perdu de son Ă©clat. Le colonel Kurtz est bien mort, ce n’est plus un soldat qui parle mais une californienne sans uniforme qui rĂ©cite quelques vers d’un poème de T.S Eliot : « Nous sommes les hommes creux, nous sommes les hommes empaillĂ©s, la tĂŞte pleine de paille… ». Les murmures font Ă©cho Ă  notre propre histoire. Celle d’une civilisation perdue dans le mensonge et la vanitĂ©. Le dĂ©cor n’a plus d’importance, les mots emplissent la toile comme la neige Ă  l’écran. La page est tournĂ©e, ce qui nous plonge dans un Ă©tat de transe fascinant et effrayant.

Contenu du dvd :

Kurtz Monologue/ un casting improbable :
Casting 1 (landscape) : 7 minutes 30, dvdcam, Los Angeles, 2002
Casting 2
(Ophelia) : 7 minutes 50, dvdcam, Los Angeles, 2002
Casting 3 (supermarket)
: 10 minutes 15, dvdcam, Los Angeles, 2002Réalisation (image, son, montage) : Philippe Jacq, comédienne : Isabelle Albuquerque, production : Philippe Jacq, avec le concours de l’AFAA, 18 street Art Complex Los Angeles et le Ministère des Affaires Etrangères.

Bonus : Patriotic date, 9 minutes, dvdcam, Los Angeles, 2002.

Un poster-livret

DVD 5 / toutes zones / PAL
Durée du DVD : 61 minutes
Format image : 1:33
Format audio : anglais, sous-titrage français
© 2002 Philippe Jacq pour les vidéos
© 2005 écart production pour l’édition
© tous droits réservés

Prix 12 euros

Philippe Jacq est un artiste qui brouille les pistes, bouscule les mythes, explore des attitudes, des actions et des systèmes qui font éclater les frontières de l’art. Qu’il soit dans une démarche participative, socio-critique, dans un regard à la fois fasciné et humoristique sur l’histoire de l’art et de ses icônes, qu’il réalise des films, des installations, des sculptures, des dessins, des performances ou des concerts, son travail met en question le monde de l’art, l’artiste, l’acteur, le spectateur et les systèmes critiques, idéologiques, économiques qu’il engendre. Artiste activiste dans tous les sens du terme, Philippe jacq déplace le champ de l’art, le désacralise vers une revendication aussi vitale qu’absurde…