ÉCART PRODUCTION

Pierre Mercier 12 promenades

1 DVDPM600Sous le titre générique de Promenades Pierre Mercier a regroupé plusieurs films vidéo de courte durée qui, sur un mode ludique, évoquent les questions de la transmission des savoirs et de la construction de la pensée. Ils tentent de décrire le processus par lequel la mémoire, partiale et parcellaire, permet de bricoler des idées à partir de « matériaux savants » re-contextualisés et « d’objets ordinaires » détournés de leur fonction première. Fragiles et éphémères, à reconstruire par nécessité ou par plaisir, ces promenades se font au gré de simples déplacements ; ainsi on passe de la physique à la philosophie comme on va de la cuisine à la chambre.

Contenu du dvd :

Promenade pathétique (2’45) ; promenade méditative (1’55) ; promenade physique (7’00) ; duo (2’30) ; promenade musicale (7’30) ; promenade d’actualité (0’45) ; promenade cartésienne (4’25) ; pas de promenade (2’45) ; promenade philosophique (4’00) ; promenade de petite tenue(1’30) ; promenade active (3’40) ; promenade héroïque (4’20) et une promenade de plus.

Un poster-livret
Textes de Pierre Mercier

DVD 5 / toutes zones / PAL
Durée du DVD : 59 minutes
Format image : 1:33
Format audio : français
© 2001-2005 Pierre Mercier pour les vidéos
© 2005 Simon Laveuve pour le portrait de PM
© 2005 écart production pour l’édition
© tous droits réservés

Prix 12 euros

Pierre Mercier est photographe, sculpteur et vidéaste. Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections publiques et privées (voir videomuseum). Il a été professeur à l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg. « J’ai commencé mon travail d’artiste quasiment sur « un coup de tête », de façon brutale, donc, mais avec une idée très précise de la manière dont je voulais utiliser la photographie, en opposition radicale avec l’idée « d’instantané ». Pendant deux années, chaque jour, j’ai photographié les gens qui travaillent dans la rue, en leur demandant de poser. Cette première série, sorte de collection de portraits, s’est avérée très « conceptuelle ». On était fin des années 80 et le travail a été facilement réceptionné dans le champ de l’art. Ma première exposition au Musée de Calais, complètement déterminante dans mon histoire, m’a permis de découvrir les travaux préparatoires de Rodin pour « Les Bourgeois de Calais ». Son art du modelé et de l’assemblage renvoyaient à l’intuition que j’avais eu dans mon désir de représentation du temps. Je voulais être sculpteur ! Les statues du Mineur, l’épreuve de lecture, les images ressenties, sont autant d’œuvres photographiques qui renvoient explicitement à l’histoire de la sculpture, mais, dans les films que j’ai réalisés ces dernières années, je continue, et plus encore lors du montage, à penser en sculpteur même si le projet consiste à ne pas réaliser d’objets ayant un format définitif pour qu’ils puissent s’inscrire de façon éphémère dans des évènements ponctuels ».